"Electrochoc : Cure ou torture ? - L'histoire d'un traitement médical - Un regard aigu sur le complexe labyrinthe de de la dépression..."

Quinze millions de personnes meurent chaque année de maladies tropicales négligées. Et si ça changeait ? Cette histoire convoque l’homme le plus riche de la planète et les plus pauvres d’entre nous. On traverse les mers. On traque aussi les plus petites bêtes au microscope. Enjeu : sauver des millions de vies humaines négligées par la recherche et l’industrie pharmaceutique. Dans cette histoire, un enfant meurt, d’autres, beaucoup d’autres, sont sauvés... Le conteur africain a dit : "Le soleil n'oublie pas un visage parce qu'il est petit."

Avant douze jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient. Entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.

" Début des années 1990. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean."

" En 1987, se créait en France la première unité de soins palliatifs.
Marie Hennezel, psychologue, intègre dès le début l'équipe de soignants.
De son expérience quotidienne auprès des mourants, elle a développé un regard et une réflexion sur la fin de vie qu'elle partage avec nous dans ce film.
Filmée dans le Sahara sud-marocain, où elle animait un séminaire sur le sida, ses propos entrent en résonance avec les images du désert.
Des enfants, interrogés sur le thème de la mort, viennent ponctuer l'entretien en apportant à la fois leur fraîcheur, leur profondeur et aussi le questionnement que nous pouvons tous avoir sur la mort."

Depuis quelques décennies de plus en plus d’enfants mettent en échec les parents, ainsi que nos systèmes éducatifs et pédagogiques. Marie-Françoise Neveu, psychologue clinicienne et psychothérapeute, nous parle de « cerveau gauche » et de « cerveau droit ». Qui sont ces enfants ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Comment les accueillir dans leurs spécificités alors même qu’ils dérangent parfois nos habitudes ? Marie-Françoise Neveu nous offre 40 ans d’expériences pour accompagner ces enfants « actuels » dans leur développement.

Je vis chez moi. Un peu comme n'importe qui. J'ai besoin de manger, j'ai de l'humour, j'aime le cinéma, j'ai besoin d'aller aux toilettes, j'aime tomber amoureux. Un peu comme n'importe qui. Par ailleurs, j'ai un handicap. Alors, j'ai des auxiliaires de vie pour m'aider à vivre, m'aider à faire. Ce dont j'ai besoin, et ce dont j'ai envie. Et depuis que j’habite en Charente, ceux d'en face, ceux qui s'occupent de handicap, veulent m’imposer le "quoi" et le "où" : pour quelles raisons mes auxiliaires de vie interviennent ? Pour quels gestes ? Et à quels moments ? Qu’est-ce qui est légitime, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est essentiel et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Selon eux. Alors, ils veulent restreindre mes heures. Je prends une caméra pour dire, pour voir, pour faire. Faire ce qu'il n'est pas prévu que je fasse.

" Juin 2015, dix-huit mois après l'apparition de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. A Dakar, il n'y a pas de malade mais une flambée épidémique peut survenir à tout moment. Au dispensaire Saint Martin, dans le quartier populaire de Rebeuss, c'est l'effervescence. Entre le flot quotidien des patients, les sessions de formation et la mise en place des procédures d'isolement, le docteur Sœur Madeleine Ndour et Antiou Mendy, agent de santé, s'emploient à remplir au mieux leur mission de soin. Un jour, un cas suspect se présente à l'entrée."

L'agressivité est indissociable du développement de l'enfant mais suscite des questions : quels sens donner à des comportements d'apparence agressive ? A quel moment s'en préoccuper ? Comment en parler ?

"Ils sont partout. À la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes. Gagnée par l’obésité, le diabète et les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices de la gastronomie, la population n’a plus le choix. À moins d’entamer une grève de la faim.Depuis cinquante ans, l’industrie agro-alimentaire campe à notre table. Et elle se goinfre. Indulgence ou complaisance à l’égard de cette prise de pouvoir, les autorités n’exercent qu’un contrôle limité sur cette montagne de victuailles trop grasses, trop sucrées, trop salées. Peu importe que notre santé fasse les frais de ses petits plats, l’industrie agroalimentaire a carte blanche."

" Le nez qui coule,les yeux qui pleurent,des éternuements intempestifs,tout autant de réactions provoquées par un système immunitaire qui adopte une réaction de défense… Quelles sont les causes des allergies ? Peut-on les prévoir ? Comment les traiter ? Quelques réponses…"

"La question de l’euthanasie se pose de plus en plus souvent à notre société… Aux Pays-Bas où elle est légalisée, depuis que les soins palliatifs se sont développés, les demandes d'euthanasie ont fortement diminué… Mady Tran a filmé le quotidien d'une de ces unités et pose la question de cette "alternative" pour notre pays…"

Pendant près de quatre ans Pierre-Olivier François et Pierre Bourgeois se sont immergés dans le quotidien du service de neurologie de l‘hôpital de la Pitié-Salpêtrière et de celui de trois patients pendant l'essai thérapeutique "Essai Hippocampe", qui permet de tester l’efficacité d’un médicament sensé stopper ou ralentir les effets destructeurs de la maladie. Le film permet non seulement de partager les espoirs et les déceptions des patients et de leurs proches, mais aussi de découvrir les enjeux de cette course internationale au premier traitement ou vaccin qui fera efficacement reculer la maladie.

" La maladie d'Alzheimer est toujours dévastatrice… Cette enquête montre pourtant que des alternatives existent dans la prise en charge des patients, avec souvent de réels succès à la clef. Ainsi, aux Pays-Bas, le village sécurisé de Hoegewey offre aux patients le cadre de vie quotidien d'un village tout à fait normal, à ceci près qu'il nécessite le soutien de deux cent cinquante personnes offrant leur aide et leur assistance aux résidents vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et si vivre avec Alzheimer était finalement moins tragique qu'on ne le pense ? C'est la question troublante que pose cette enquête, tournée pendant neuf mois, en Suisse et aux Pays-Bas, dans trois institutions à la pointe en matière d'accompagnement des malades d'Alzheimer."

"Pour enseignants, formateurs, conseillers, maîtres de stage et tuteurs, acteurs de la VAE. Une initiation aux méthodes et outils d'analyse pour comprendre les situations de travail et l'activité des professionnels, en quatre exemples : la conduite automobile, la traite des vaches, la taille de la vigne, le dépressage en forêt..."

" Philippe Jeammet est professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris VI, et ex-chef du service de psychiatrie des adolescents et des jeunes adultes à l'Institut Mutualiste Montsouris (Paris). Il a consacré une bonne partie de sa carrière aux jeunes souffrant d'anorexie ou de boulimie, ce couple infernal comme il le dit si bien. Dans cet entretien, le Professeur Jeammet nous rappelle la gravité des troubles des conduites alimentaires chez l'adolescent (7 à 10% de mortalité, 20 à 30% de chronicité) et ses conséquences importantes sur la vie de ces jeunes personnes… Celles-ci risquent de souffrir d'importants problèmes affectifs et de comportement tout au long de leur vie. Après avoir résumé la triade symptomatique de l'anorexie, les liens entre les deux pathologies sœurs, les éléments psychopathologiques et les facteurs de vulnérabilité, il recadre le tout dans le paradigme de l'adolescence où "on est tenté de se priver de ce dont on a le plus envie, de peur d'être déçu" où, "lorsqu'on est pas sûr de réussir, on s'arrange pour être sûr d'échouer". Philippe Jeammet termine en abordant le traitement, mettant l'accent sur le devoir d'intervenir, le rôle des parents et la nécessité d'établir la bonne distance. Enfin, il interpelle la société qui, en l'absence de limites et en offrant peu de modèles édifiants, contribue de façon notable à la souffrance de l'enfant et de l'adolescent."

"Après avoir restitué historiquement la séparation de la psychiatrie et de la neurologie, Lisa Ouss nous explique comment actuellement émerge une convergence entre ces deux disciplines grâce à des études cliniques de patients cérébrolésés et une approche psychopathologique liée à la psychanalyse..."

Extrait : "Depuis la nuit des temps, les femmes ont mis des enfants au monde, souvent entourées par d’autres femmes, en suivant juste les mouvements de leur corps. Dans l’histoire récente, la coutume d’accoucher à l’hôpital avec des médecins s’est développée et ainsi, peu à peu, la naissance est devenue presque une maladie. Dans L'Arbre et le nid, des gynécologues, des omnipraticiens et des sages-femmes nous parlent des bienfaits de l'accouchement nature et nous expliquent les mécanismes hormonaux de la naissance..."

"...Des films de famille et des images tournées dans une vingtaine d'hôpitaux psychiatriques. Les archives oubliées de de Georges Daumezon, psychiatre. Catherine Bernstein s'est appropriée ce matériel muet, polymorphe et incomplet. De la rencontre de ces deux cinéaste est né Asylum"

Ed. "L'autisme est aujourd'hui le trouble du comportement qui connaît le plus fort taux de croissance dans les pays occidentaux. Un nombre croissant de scientifiques s'accordent désormais à penser que l'origine de cette maladie pourrait ne pas être que génétique, mais peut-être liée à notre environnement et à nos modes de vie… "

L'autisme est une maladie neurobiologique d'origine génétique qui constitue un handicap cognitif sévère. L'autisme affecte le fonctionnement du cerveau, le système immunitaire et biologique, altère les capacités de reconnaissance des expressions, des codes sociaux et affectifs, génère hypersensibilité émotionnelle et troubles du comportement.

Les signes de l’autisme sont encore ignorés par de nombreux parents et les structures adaptées manquent cruellement. “Autisme, derrière le rideau” met en exergue le caractère universel de l’autisme, du parcours des parents aux difficultés rencontrées par les professionnels, dont l’association “VAINCRE L’AUTISME” qui, depuis 10 ans, mène une action contre l’autisme pour défendre les droits des enfants qui en sont affectés, agit pour faire connaître et reconnaître cette maladie, innove en matière de droit et de prise en charge, aux niveaux national et international. S’il n’existe pas de traitement, ce film nous montre qu'un encadrement personnalisé permet souvent d’améliorer les symptômes et la qualité de vie. Caméra au poing, Olivier Enogo est parti à la rencontre des professionnels des pays de l'Europe du Nord qui semblent très avancés en la matière, et de ceux de l'Afrique Noire qui eux en sont aux balbutiements, mais avec beaucoup de volontés...

Aymeric est un enfant au comportement étrange. Il semble ignorer ses parents, il manifeste de grosses colères, ne parle pas et ne s’intéresse qu’à la machine à laver qui tourne. Ses parents, Lydie et Marc cherchent à comprendre de quoi est atteint leur enfant. Mais les pédiatres, psychiatres, psychologues qu’ils rencontrent disent que tout est normal. Pour la majorité des parents d’enfants atteints d’autisme (un enfant sur 150), c’est le même combat pour obtenir un diagnostic. Et pourtant plus tôt on sait, plus l’enfant a de chance de progresser.
Aymeric a 3 ans et demi lorsqu’enfin, ses parents apprennent qu’il est atteint d’autisme sévère. Aux dires des professionnels, il ne parlera jamais, il n’ira pas à l’école, il ne vivra pas parmi les autres. Pour aider leur enfant, Lydie et Marc vont s’informer à l’étranger, et se former aux thérapies comportementales importées des États-Unis et du Canada, comme le PECS, le TEACCH, l’ABA. Grâce à 8 ans d’archives, nous suivons l’apprentissage insoupçonnable de cet enfant qui à l’âge de dix ans, parle, écrit, suit un CM1 dans une école ordinaire et fait partager sa joie de vivre.
Aymeric, c’est l’histoire incroyable d’un enfant que l’on pensait perdu et qui donne un espoir à tous les autres.

"Le Professeur Manuel Bouvard nous montre au travers de son travail de chercheur et de clinicien, comment les neurosciences viennent éclairer les mécanismes de fonctionnement des enfants s'inscrivant dans le spectre autistique. L'intégration sensorielle, la perception sociale, les réseaux miroirs, le traitement des émotions, le fonctionnement de l'amygdale et de l'hippocampe sont des champs qu'évoque le Pr. Bouvard et qui nous permettent par dysfonctionnement des réseaux neuronaux, de mieux appréhender la clinique en nous fournissant des pistes d'actions dans une perspective thérapeutique. "

Ed. " Les professionnels de la petite enfance manifestent souvent leur inquiétude lorsqu'ils évoquent l'évolution du comportement des jeunes enfants dont ils ont la responsabilité. Ils disent la difficulté qu'ils éprouvent à faire face aux attitudes d'opposition, parfois même d'agressivité des enfants. Comment les aider à se positionner ? Quel regard peuvent-ils porter sur le besoin de limites chez l'enfant et sur les vertus de l'interdit ? Comment peuvent-ils penser leur rapport à l'autorité reçue et donnée ?"

Destiné aux équipes soignantes et à toute personne confrontée à la fin de vie en pédiatrie, ce DVD approfondit la réflexion initiée avec le film « Est-ce que les doudous vont au ciel ? ».
Ce nouveau DVD est conçu comme un support d’aide à la réflexion, à la formation en s’appuyant sur des témoignages authentiques et vécus.
En plus du film « Est-ce que les doudous vont au ciel ? » (52'), ce DVD propose quatre nouveaux sujets :
- Le soutien autour de la famille - 19'
- Le vécu de la fratrie - 20'
- La loi Leonetti en pratique - 6'
- Le fonctionnement en réseau - 10

Ce film montre comment les professionnels du secteur médico-social interviennent dans un quotidien où la bientraitance ne va pas de soi, l'objectif étant de proposer aux professionnels un support de réflexion et d'échanges sur l'amélioration des conditions de vie et sur la prise en charge relationnelle des personnes accueillies dans les établissements sanitaires et médicaux-sociaux : - respect de la personne et de son histoire, de sa dignité et de sa singularité, - valorisation de l'expression des usagers, - démarche continue d'adaptation à une situation donnée...

"Fred, 32 ans, a déjà une vie riche et bien remplie. Peu à peu, pourtant, cette vie s’est vidée de tout projet. Fred boit dix litres de bière par jour, qu’il paye en interprétant ses chansons dans la rue. Depuis un an, encouragé par sa nouvelle compagne, il a décidé de se soigner et de faire le deuil de l’alcool. Fred va suivre une cure de désintoxication, avec d’autres malades. Leurs univers, leurs milieux sociaux comme leurs centres d’intérêts sont différents. Pourtant ils partagent en commun une maladie honteuse. Au cours d’une cure il est peu question d’alcool. L’alcool, c’était avant de passer la porte de l’hôpital. C’est bien autre chose qui se joue. Chacun doit refaire le film de sa vie et tenter d’identifier ce qui n’a pas fonctionné dans le scénario…"

"Hypnose et douleur, pourquoi et comment ça marche ?" Pour soulager une douleur aigüe, chronique ou gérer un traumatisme psychologique on fait appel à des séances d'hypnose. Mais comment ça fonctionne ? Est-ce un état naturel ? Quelle est son action sur le système nerveux ? Quel est son champ d'application ?

44 minutes de bonus réalisés par Claire Simon + livret

" La vie au cœur d'un centre de planning familial parisien… Proche du documentaire, un film militant, vivant et passionnant sur la sexualité et notre société, par le biais d'histoires intimes…"

Y aurait-il un super business de la maladie qui ne tiendrait pas compte des patients en souffrance ?
Le Dr Nicole Delépine, cancérologue, responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches, pratique avec son équipe une cancérologie individualisée, mieux tolérée et de surcroît plus efficace. Ses résultats parlent d’eux-mêmes : plus de 90% de réussite sur des cancers de l’os chez l’enfant si la prise en charge est immédiate contre 50% ailleurs.
Pourtant les pouvoirs publiques veulent fermer ce service. Pourquoi ? Parce que Nicole Delépine dénonce depuis des années les pratiques des laboratoires pharmaceutiques ? Et qu'elle lutte contre les essais thérapeutiques de plus en plus pratiqués sur des malades atteints de cancer, en particulier les enfants ? Sans doute. Le franc-parler du Dr Delépine dérange...
« Peut-on soigner librement en France ? » manifestement la question vaut la peine d’être posée. Car l'autre question que pose se film est celle du libre choix thérapeutique...

Maladie la plus ancienne et la plus partagée dans les mondes animal et végétal, le cancer tue huit millions de personnes par an. Pourtant, dès les années 1970, les chercheurs pensaient avoir identifié l’origine de cette prolifération nocive de certaines cellules du corps : dans le sillage de Michael Bishop et Harold Varmus, qui localisent l’ennemi dans le noyau des cellules, la théorie génétique – ou mutationnelle – s’impose. Les scientifiques s’emploient alors à traquer les oncogènes, ces gènes dont la mutation provoque le cancer, et à mettre au point des thérapies ciblées. Mais la communauté scientifique ne s’est-elle pas perdue dans le détail ? Aujourd’hui, des chercheurs et médecins tentent de révolutionner la compréhension et le traitement de la maladie en prônant une autre approche. Selon eux, le cancer correspondrait à un dérèglement du métabolisme cellulaire. Ne parvenant pas à absorber les aliments, en particulier le glucose, les cellules cancéreuses fermentent et se divisent sans cesse. Appelé "effet Warburg", du nom du médecin allemand qui l’a découvert dans les années 1920, ce processus fait un retour en force dans la recherche. Des laboratoires développent ainsi de nouvelles thérapies et des cancérologues comme le professeur Laurent Schwartz testent des traitements expérimentaux à base de médicaments prescrits pour d’autres indications – notamment des antidiabétiques.

""Est-ce que je vais mourir, docteur ?" La réponse est tombée, comme un verdict, une condamnation. Après cela, les patients passent de l’autre côté de la barrière des bien-portants, ils rejoignent ceux qui ne gagneront pas leur combat face à la maladie. Les patients qui apparaissent dans ce documentaire ont la possibilité de pouvoir rester chez eux, entourés de leurs proches, pour vivre leur fin de vie. Ils profitent de ces moments dont ils mesurent la valeur. Cette course contre la montre, les pousse à mettre du sens et de l’intensité dans chaque geste. Certains trouvent la force d’aller jusqu’au bout d’un projet qui leur est cher. D’autres préfèrent poursuivre et ne rien changer à leur manière de vivre. Le film suggère ce que l’on montre rarement, la recherche de la vie malgré la mort annoncée."

"Entre quinze et vingt ans, le cerveau traverse une période de maturation très importante. Le professeur Marie-Odile Krebs nous explique en détail ces profonds remaniements… Ceux-ci ont des conséquences sur le plan comportemental, affectif et cognitif. Ils illustrent en particulier la clinique de l'adolescent : impulsivité, créativité, recherche de sensation... Cette période de vulnérabilité peut favoriser l'émergence de différentes pathologies où s'intriquent des facteurs génétiques, biologiques, environnementaux... Marie-Odile Krebs insiste sur l'intérêt d'une prise en charge précoce des adolescents présentant des signes alarmants. Elle conclut avec optimisme devant les progrès des perspectives thérapeutiques permettant des réponses efficaces évitant l'installation durable de certaines pathologies."

"En quoi les règles du commerce internationales influent-elles sur la vie quotidienne de millions de malades ? Pourquoi les gouvernements africains tardent-ils à prendre les mesures qui permettraient d'approvisionner en antirétroviraux ses structures de soins ? Celles-ci sont-elles capables de mettre en place des traitements complexes ? Le personnel a-t-il les compétences requises ?... Ces questions, dont certaines ont été mises en avant pour expliquer l'absence de traitements antirétroviraux dans les pays les plus pauvres, le documentaire tente d'y répondre, pas à pas, à travers le parcours de patients et de médecins directement confrontés à la maladie. Mais si la disponibilité et le coût des médicaments est un obstacle majeur, encore faut-il que les gouvernements africains s'engagent réellement dans la lutte contre la maladie. En contrepoint des trajectoires individuelles, exemplaires du sort des millions de malades africains, viennent des analyses d'experts. Économistes, politiques, médecins "décodent" pour nous la bataille qui se joue, par exemple, autour de la propriété intellectuelle, aux conséquences majeures pour l'accès aux médicaments des malades. Leurs interventions ponctuent le récit et visent à resituer les rôles de différents acteurs dans le fonctionnement du marché du médicament."

"Chambre 39" met en lumière ceux qui font l'Hôpital : infirmières, sage-femmes, chirurgienne, ambulanciers, mais aussi cuisiniers, couturière, etc. Des personnes attachantes et parfois...étonnantes ! Il y a beaucoup de passion dans leurs gestes, de l'humour pour rester soudés, de l'attention à l'autre, malgré un rythme impressionnant. "Chambre 39", c'est un regard discret, qui ne s'impose pas, qui ne commente pas, pour laisser le spectateur vivre un moment de proximité avec tous ces "travailleurs en hôpital".

"Au cœur du débat sur la fin de vie, l’euthanasie active et le développement des soins palliatifs, le portrait bouleversant de Michèle par son frère, réalisateur, qui l’accompagne durant 21 jours jusqu’au bout de sa vie. Michèle, lyonnaise, femme chercheur et militante, malade du cancer depuis 10 ans, a fait le choix lucide de vivre, avec la meilleure qualité de vie possible pour un malade. Elle témoigne de ses combats courageux face aux médecins et à l’hôpital pour la prise en compte de cette "qualité de vie" et pour mourir dans la dignité à domicile,entourée par les siens,grâce aux soins palliatifs."

Ed." La théorie qui fait du cholestérol le principal responsable des maladies cardio-vasculaires est contestée depuis les années 1960 mais s’est imposée avec l’appui considérable de l’industrie agroalimentaire et des laboratoires pharmaceutiques fabriquant des statines, ces médicaments anti-cholestérol prescrits par millions autour du globe… Ce coupable idéal a été façonné par une succession de batailles scientifiques féroces et de stratégies industrielles redoutables… Le film dévoile les héros et les vilains, la part de lumière et de secret de cet objet de santé publique. Le cholestérol, une saga de tous les diables !"

" Une fresque historique qui est en même temps une révision de nos idées reçues sur les microbes,l'hygiène et la contagion "

La douleur, quand elle devient chronique, draine avec elle une dose importante de souffrance. Quelles réponses apporter aux personnes confrontées à une douleur plus forte que la médecine ?
Le film montre comment des soignants permettent à leurs patients de reprendre le dessus dans ce combat contre la douleur chronique.
Où l’on se rend compte de l’influence du psychique sur le somatique, comme facteur de mieux être. Où l’on découvre que lorsque la racine de la douleur physique est une blessure psychique ancrée, alors seule une approche psychosomatique de la souffrance, peut espérer apporter un mieux être, voire une guérison. Car, aucun être humain ne peut être réduit à la mécanique de son corps, chacun a un passé, une histoire...
Le documentaire, né dans l’intimité des consultations, restitue le travail d’écoute et de reconstruction qu’entretiennent ces praticiens avec des patients parfois au bout de l’espoir.

"Derrière les représentations que chacun a du « handicap », existent des énigmes qui apparaissent dans ce film bouleversant, au travers des interrogations posées sur le soin, sur la différence, la créativité, et le vivre ensemble.La spécificité de ce lieu est de garantir par son approche éthique et pratique, les conditions pour que l’institution exerce sa fonction soignante, au sens où chaque enfant, chaque jeune a une place à prendre dans la société. Les outils proposés, au plus près de leurs besoins, viennent soutenir cette dynamique subjective.Nous observons que les choix faits par cette institution médico-sociale relèvent d’une orientation particulière associant la pédagogie et l’éducatif, pour accompagner des enfants, adolescents et jeunes adultes à être acteurs de leur vie en tant que sujets libres.Ce mode de résistance quant à la standardisation actuelle des types de prise en charge se révèle tout au long des témoignages des professionnels et des familles.La parole est le fil conducteur du récit, parole qui fait lien entre le singulier et le collectif, entre les soignants et les soignés. Aucun traitement psychothérapeutique ne peut se produire sans l’accueil de l’humain"

Grâce aux très récents et très spectaculaires progrès de la médecine fœtale et de la génétique, le petit être de quelques centimètres que l’on laissait jusque là croître en secret, à l’abri du ventre de sa mère, est devenu un objet d’études. Un patient, malgré lui. Désormais on peut le voir, l’examiner, l’ausculter. Mais on ne peut que dans de rares cas le soigner, et parfois on ne voit pas tout, ou on
ne comprend pas ce que l’on voit. Là où on voulait percer le mystère, nous avons donc créé du doute.

" Nassim,est un réfugié afghan dont la femme a besoin de soins médicaux urgents et coûteux.N'ayant pas l'argent nécessaire, il accepte la proposition d'un directeur de cirque ambulant qui a reconnu en lui un ancien champion cycliste. Nassim devra tenir sur une bicyclette toute une semaine en tournant sur une petite place.Soutenu par son fils et par le public, Nassim va tout faire pour gagner son pari..."

" Dans le monde entier, la myopie progresse de façon fulgurante : ses formes sévères menacent de cécité́ de nombreux jeunes. Le monde pourrait même compter jusqu’à un demi-milliard d’aveugles en 2050. Mais que se passe-t-il, d’où vient ce fléau ? Demeurée longtemps dans le flou, la science nous explique aujourd’hui les raisons de ce phénomène et développe des solutions pour stopper cette épidémie."

Ed. ""Devenir mères" aborde cet aspect méconnu de la maternité : la difficulté maternelle. Il a pour but de faire connaître et reconnaître cette problématique au grand public et de "détaboutiser" ce sujet… A l’arrivée de son troisième enfant, Nadège s'est effondrée. Isadora, Aurore et Nadège ont, elles aussi, vécu une difficulté maternelle à la naissance de leur bébé. Loin des clichés sociétaux sur la maternité, elles partagent avec nous ce vécu particulier, douloureux et complexe. Non, la maternité n'est pas qu'un heureux événement. Non, l'instinct et l'amour maternels ne sont pas innés chez toutes les femmes. C’est un chemin propre à chacune et il y a autant de façon de devenir mère qu’il y a de mères."

"Spécialiste des maladies rares, pourtant plus fréquentes que le laisse entendre ce signifiant, Caroline DEMILLY nous explique dans cet entretien comment les avancées scientifiques ont permis de mieux cibler la place de la génétique dans le modèle polygémique du spectre autistique..."

Qu’en est–il de la scolarité quand le handicap, la maladie ou une problématique sociale rendent les enfants plus vulnérables ? L’école à l’hôpital, l’intégration dans un milieu spécialisé, l’inclusion en milieu ordinaire, autant de questions qu’aborde ce documentaire en donnant la parole aux enfants, aux familles et aux professionnels.

L’effet placebo a longtemps joui d’une réputation sulfureuse. Attribuer une guérison à un placebo, une substance sans effet pharmacologique, c’était considérer que la maladie était imaginaire. Mais les progrès fulgurants de la médecine sont formels : l’effet placebo a bel et bien une action thérapeutique dont on commence à découvrir les mécanismes. En effet, la science a récemment mis en évidence qu’il modifiait des paramètres physiologiques, pouvant guérir, selon les pathologies et les expériences, jusqu’à 90 % des cas !

À Bruxelles, un compte à rebours a commencé. L’Europe pourrait interdire les perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes qui compromettent la santé des enfants en piratant leur système hormonal. Mais cette promesse menace des intérêts colossaux. Les générations futures mandatent un bébé astucieux pour enquêter sur la bataille d’influence que se livrent industriels, scientifiques et ONG dans les coulisses de la démocratie européenne.
Fruit de 18 mois d’enquête, Endoc(t)rinement expose la complaisance d’institutions européennes perméables à l’influence de l’industrie. Attaque de chercheurs indépendants, instrumentalisation de la science, conflit d’intérêts : le film dévoile les stratégies des lobbys de la chimie et des pesticides, empruntées à l’industrie du tabac, pour court-circuiter la réglementation

" Seize professionnels de la médecine relatent les différentes facettes de l'endométriose, maladie redoutable qui touche quatorze millions de femmes en Europe, dont l'origine reste peu connue, et qui a des conséquences désastreuses, notamment la stérilité… S'adresse au grand public, mais également aux professionnels…"

Toul ar C'hoat (Châteaulin / Finistère) est un lieu d'accueil pas comme les autres. Des adolescents y vivent une scolarité adaptée au rythme que leur impose leur maladie : l’épilepsie. Ils y séjournent parce que l'école, les copains, mais aussi la famille ne parviennent plus à apporter le réconfort nécessaire, paralysés par l'angoisse de l'inconnu que véhicule cette maladie aux multiples facettes, sourde et invisible. Je regarde vivre ces jeunes, j’écoute leur joie, leur tristesse et tente de couper court au fantasme.

Extrait 4eme de couv. :"Enfants autistes à l’école primaire : savoirs scolaires et codes sociaux propose :
Des pratiques pédagogiques et éducatives variées, filmées au sein même d’une classe ordinaire, d’une CLIS et d’une unité d’enseignement. Ces pratiques, dont l’objectif premier est de rendre possible la poursuite des apprentissages dans un cadre scolaire, sont ensuite commentées et analysées par les enseignants et éducateurs. Les 16 films du DVD sont destinés à la formation des enseignants, des personnels de l’éducation nationale et de toutes les personnes désireuses d’appréhender de manière positive ces élèves pas comme les autres. La partie Rom du DVD propose un livret d’accompagnement qui revient sur l’historique de la scolarisation des enfants autistes en France et sur les différents textes législatifs et réglementaires. À partir des séquences filmées, il propose des préconisations et ressources pour enseigner en milieu ordinaire."

Extrait : "... Comment considère-t-on la naissance et le corps de la femme aujourd'hui ? Quelle place laisse-t-on encore à l'humain dans l'acte de donner vie ? Muriel, Jacqueline, Sidonie et Cécile accompagnent des personnes qui souhaitent donner naissance à domicile ..."

Qu’est-ce qui fait de l’être humain cet être social, capable de prendre le point de vue de l’autre, tout en restant lui-même ? D’où vient le plaisir d’échanger, de s’entraider et de faire ensemble ? Et les grands singes, nos plus proches cousins, sont-ils doués d’empathie ? Qu'en est-il des rats et des autres mammifères?
Pour le savoir, nous allons croiser plusieurs approches entre elles car l’empathie est un concept mouvant qui est passé de la philosophie à l’esthétique puis à la psychologie, aux neurosciences et à la biologie. Par des observations éthologiques et des mises en situation expérimentales, les primatologues étudient les comportements sociaux des animaux, et les psychologues la naissance et le développement de ces comportements chez l’enfant. On peut voir ce qui se passe dans le cerveau quand on éprouve de l’empathie mais aussi lorsqu’on a du mal à identifier les émotions et les intentions d’autrui. C'est ce qui se passe dans certaines pathologies ou à la suite de traumatismes.
Et si l'empathie était à l’origine de l’évolution des espèces, voire de l’essor des civilisations humaines?

" A l’heure où de nouveaux virus émergent à une vitesse sans précédent et où Ebola tue en Afrique de l'Ouest, une enquête rigoureuse sur cette menace invisible… En 60 ans, plus de 350 nouvelles maladies infectieuses sont apparues : SRAS, H1N1, H5N1, Ebola… Une émergence de virus qui semble s’accélérer. Unanimes, les experts s’interrogent : quand une nouvelle épidémie mondiale va-t-elle frapper ? Peste, grippe espagnole, variole, sida... : l’histoire est traversée d’épisodes infectieux qui ont décimé des populations. Mais où en est la recherche aujourd’hui ? Sommes-nous mieux préparés ? Le film part sur les traces de trois virus particulièrement menaçants : le H7N9 de la grippe en Asie, le Mers-CoV, cousin du SRAS actif au Moyen-Orient, et le virus Ebola, qui suscite les pires terreurs en Afrique de l’Ouest."

"Le centre de beauté de l'Institut Gustave Roussy à Villejuif. Des esthéticiennes dispensent des soins esthétiques à des malades atteints de cancer et dont le rapport au corps, à l'identité est complètement bouleversé. Qui sont ces esthéticiennes, comment réussissent-elles à faire entrer la beauté, l'esthétique, la séduction, ce qui, a priori, semble futile, en un lieu de souffrance sans que cela n'apparaisse comme la pire des inconvenances ? Mais surtout comment, en contact direct avec les patients, arrivent-elles à lutter au quotidien contre les sentiments de désespoir, de révolte et de découragement que nous éprouvons tous face à la maladie, à la souffrance psychologique et physique, à la trahison d'un corps et au spectre de la mort ?"

Le concept d'état limite est issu de deux courants théoriques. Le Professeur MARCELLI nous explique cette approche sémiologique identifiant une clinique multiforme et variée, et un abord psychopathologique dominé par le clivage des mécanismes de défenses

Ed."A l'occasion des dix ans de la loi de dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, ce film est l’occasion de faire un bilan.
Comment cette loi est-elle appliquée ? Quelles sont les éventuelles dérives ? La loi peut-elle vraiment répondre aux problèmes de moral et d'éthique ? Comment expliquer cette volonté de contrôler la mort ?
Afin de bien comprendre l'exemple Belge, nous reviendrons sur la loi Léonetti en France, qui interdit l’acharnement thérapeutique et surtout autorise le médecin à cesser les soins s’il juge les résultats escomptés inutiles. Une loi simple qui répond à la grande majorité des situations.
Entre France et Belgique, entre soins palliatifs et euthanasie, ce film tentera de faire le point sur ce débat houleux et trop souvent passionnel."

"On ne connaît ni le jour ni l’heure. Quand une maladie survient, avec les douleurs, la déchéance, nous voilà face à la mort. Ce qui reste à vivre apparaît comme terrible et angoissant. Comment épargner une douloureuse agonie, à soi-même comme à ses proches ? La Suisse est le seul pays au monde où des associations telles qu'"Exit" proposent, en toute légalité, une assistance au suicide pour les personnes en fin de vie. Depuis plus de vingt ans, des bénévoles accompagnent malades et handicapés vers une issue qu'ils estiment plus digne. Dans ce documentaire, accompagnateurs et accompagnés abordent la mort de front. Non comme un tabou, ni comme une fin inacceptable, mais comme une délivrance. Dans une société qui tend à tout maîtriser, ils nous renvoient à cette question d'ordre intime : choisir sa mort, n'est-ce pas notre ultime liberté?..."

" Tous les jours, des hypnothérapeutes réalisent en effet d'autres prouesses quasi inconnues du grand public. Celui-ci ignore tout ou presque des applications médicales et paramédicales de l'hypnose… L'hypnose peut-elle guérir autant de maux qu'on le prétend ? Est-ce le traitement miracle des addictions, des phobies ou des troubles psychosomatiques ? Et jusqu'où peut-on utiliser cette technique ? Une enquête scientifique dans les coulisses d'une pratique ancestrale, entourée de mystère. Grâce à l'imagerie médicale, les témoignages des meilleurs spécialistes, des images d'archives "décalées" et de nombreuses expériences en live, ce documentaire nous en apprend plus sur cette expérience de conscience altérée, lorsque le cerveau est profondément modifié sous l'effet des suggestions hypnotiques."

"On retrouve, chaque année dans le monde, plus de cinquante personnes entièrement consumées sans qu'aucune source incendiaire ne soit retrouvée à proximité des corps..."

"Dans un hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d'un médicament commercialisé depuis 30 ans:le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité! "

Contre les recommandations de tous,un fils sort sa mère atteinte d'Alzheimer de sa maison médicalisée pour la ramener chez elle. Au contact de la nature, elle revient à la vie...

FILM 1: Tu as choisi de naître(53min) FILM 2: Parler vrai(55 min) Film 3: N'ayez pas peur(53 min)
COMPLÉMENT: Maud MANNONI, évocations (22 min)

"Archives inédites, témoignages et situations réelles se conjuguent dans cette série de trois films pour restituer la parole de Françoise Dolto. Tous y retrouveront le pouvoir de conviction de cette personnalité fascinante et la modernité, intacte, de son œuvre. par ces films, celle qui a révolutionné la parole à l'enfant et son écoute apporte également un appui majeur aux réflexions personnelles de chacun."

"Des milliers, des centaines de milliers, des millions de morts. Quand elle apparaît à la fin de la première guerre mondiale, la grippe espagnole fait plus de ravages que les combats sur le front. Elle tue, selon les sources, 10, 20, voire 40 millions de personnes. Et elle disparaît, sans laisser de trace... Aujourd’hui, les scientifiques sont à sa recherche. Au Nord du cercle polaire, dans les archives médicales américaines, ou dans les cimetières de Londres, ils tentent de retrouver le virus disparu. Ils veulent comprendre pourquoi il fut si dangereux. Et surtout empêcher que cette catastrophe ne se reproduise un jour."

I. Quand la grippe ravageait le monde (56'): H1N1 est un virus.Un fléau resté dans l'histoire sous le nom de "grippe espagnole". Entre 1918 et 1920, elle touche plus de la moitié de la population mondiale et tue des millions de personnes. Où est-elle apparue et comment s'est-elle propagée dans le monde entier?

II. La France se prépare (69'):Depuis décembre 2003,la grippe aviaire fait trembler l'humanité.En 2006 un plan de lutte mis au point par le secrétariat général de la défense nationale a été testé lors d'un exercice de simulation. Ce film,largement composé des images de cet exercice,aborde concrètement toutes les questions sensibles:comment pourrons-nous nous soigner,continuer à nous approvisionner en nourriture, à travailler ou à nous déplacer en cas de pandémie.

"Le cancer est en passe de devenir la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. "C’est un peu comme si, chaque jour, une tour du World Trade Center tombait sur notre société". C’est avec cette image saisissante qu’un ancien chercheur américain décrit la réalité du cancer dans son pays. Clifton Leaf, un "survivant" du cancer et rédacteur en chef du magazine "Fortune" aux Etats-Unis, a publié un article qui pose la question pourquoi nous sommes en passe de perdre la guerre contre le cancer... Et comment la gagner. En 1971, le président Nixon lançait la guerre contre le cancer. Une guerre qui se voulait courte et rapide. Tout semblait réuni pour éradiquer le mal : la volonté, l’argent, l’intelligence. Mais sommes-nous en train de perdre cette guerre ?Cette interrogation nous impose de reprendre l'histoire de cette guerre,de la revisiter à l'aune de la catastrophe possible,de s'interroger sur sa conduite et sur l'emploi des milliards de dollars qui y ont été affectés..."

" Ne se remettant pas d'une rupture difficile, Theodore achète un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. C'est ainsi que Samantha entre dans sa vie... Un film étrange, à la fois émouvant et fascinant, un amour utopique porté par la grâce d’une superbe écriture… "

Aujourd'hui les progrès de la science nous permettent d'imaginer un être humain "amélioré". Dans les laboratoires du monde, un nouvel individu, partiellement reconfiguré, est en train d'être imaginé, testé... fabriqué. Bientôt, nous promettent certains scientifiques, nous considérerons l'Homo Sapiens comme une version charmante certes, mais totalement démodée.

" Prix Sakharov 2014, le docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes, violées durant vingt ans de conflits à l’est de la République démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante, pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Il est l’objet d’une nouvelle tentative d’assassinat auquel il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice."

Un docteur interniste, un chirurgien proctologue et un médecin urgentiste : en suivant ces personnages dans trois hôpitaux, ce document s'attache à capter le face-à-face singulier qui se noue entre praticiens et patients. Médecins physiquement épuisés, psychologiquement éprouvés par leurs conditions de travail et patients oscillant entre soumission et défiance vis-à-vis du corps médical : en adoptant tantôt le point de vue du malade, tantôt celui du médecin, le film explore les ressentis et les non-dits qui tissent leurs relations. L'hôpital public assume encore ses missions, mais pour combien de temps ?

"Harry ne vit que pour son travail.Négligeant sa famille, il se retrouve seul, sans femme ni enfant.Il fait une rencontre extraordinaire:Georges,atteint du syndrome de Down qui ne vit que dans l'instant présent.Un lien va naître entre les deux hommes,changeant leur destin à jamais..."

"Le réalisateur et sa femme, Laurence, sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs). Ils livrent ensemble une véritable bataille contre la maladie. Aujourd’hui Rodolphe Viémont filme Laurence : un portrait et sûrement aussi un autoportrait : les crises sans jamais tomber dans la vulgarité ou le voyeurisme. Un film intimiste et esthétique. Rodolphe et Laurence voudrait un enfant. Mais la bipolarité étant une maladie en partie génétique, il y a un risque de 30% à transmettre la pathologie. Que décider ?..."

"Toulouse, hôpital Rangueil, service de soins intensifs de neurochirurgie... Cinquante infirmières et aides-soignantes sont en charge d'une douzaine de patients dont la vie ne tient qu'à un fil. Un travail dur et épuisant, mené par une équipe dynamique et forte qui s'attache à repousser la tristesse en dehors des murs, grâce à beaucoup d'énergie, de gentillesse, d'humanité et d'intelligence. Une certaine image idéale de l'hôpital et de la personne humaine, qui fait aimer la vie."

"Le Professeur HATON, après avoir rappelé l'histoire récente du concept d'intelligence artificielle, nous explique sa place importante dans le champ de la médecine somtique..."

"Ils ont été des sportifs, des amoureux,des responsables,des parents,des enfants.Et puis un jour,accident de parcours,accident de vie,accident vasculaire cérébral.Durant plusieurs mois,Emmanuel Finkel a filmé les efforts quotidiens de trois patients,de leur famille et du personnel soignant dans un centre de rééducation.Éphéméride sensible et émouvant de l'évolution de ces hommes et femmes sur un chemin qui les mènera à recouvrer leur conscience et leur identité".

Que se passe-t-il dans une maison de retraite ? Plutôt qu'une thèse ou un long discours, la directrice de l'EHPAD (Etablissement pour personnes âgées dépendantes) Gaston Chargé d'Abilly sur Claise (37) a choisi d'ouvrir sa maison aux caméras de Thomas Guillot et Marine Guyon du collectif "Des Yeux". Ils ont posé leurs caméras en mars 2014 pendant une dizaine de jours dans les différents services de la maison.Le résultat est un très joli film d'une heure vingt, très soigné, en noir et blanc, qui donne à voir la vie quotidienne des résidents, très âgés, très malades, celle des différents professionnels, de leurs enfants qui passent une tête et des familles...

Extrait : "... Hélène, Rosanna et Fabienne auscultent, prescrivent, écoutent, accompagnent des parents qui ont choisi de donner naissance à leur enfant chez eux. .. Le film fait le portrait de sages-femmes qui ont choisi de pratique leur métier comme un art..."

" Jusque dans les années 1970, l'industrie pharmaceutique créait des médicaments pour guérir des maladies. Depuis, pour répondre à l'obligation d'un retour sur investissement immédiat, l'industrie pharmaceutique en vient à créer des maladies pour vendre des médicaments. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, "Maladies à vendre" démonte les stratégies mises en oeuvre par l'industrie pharmaceutique, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour tous nous transformer en malades, c'est-à-dire en consommateurs de médicaments. Cette promotion de maladies, appelée "condition branding" par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l'industrie et non plus des patients..."

"La maladie d’Huntington au quotidien, dans une famille confrontée à des choix de vie difficiles (tests génétiques) et entourée de médecins et scientifiques qui n'ont pour l'heure aucun traitement curatif à proposer mais qui réfutent l'ère de la résignation. La MH, maladie neurodégénératrice héréditaire, est la plus courante des "maladies rares". Elle concerne 6 000 personnes en France."

"Dans un centre de rééducation, des femmes et des hommes amputés réapprennent sans relâche à marcher ou à saisir. Une prothèse mécanique se substitue désormais à la partie manquante de leur corps. Ils sont devenus hybrides."

Ed. "Comment sont lancés les médicaments? Comment sont-ils testés? Pourquoi certains d’entre eux se révèlent-ils parfois très dangereux alors qu’ils ont reçu une autorisation de mise sur le marché par les autorités de santé? Ce documentaire propose une passionnante plongée dans un monde très opaque, celui des laboratoires pharmaceutiques.
Ancien du laboratoire Merck, 3e groupe pharmaceutique au monde, Bernard Dalbergue nous raconte de l’intérieur les pratiques douteuses de l’industrie pharmaceutique.
Mensonges Marketing, stratégie de lobbying politique à l’échelle planétaire, études falsifiées ou effets secondaires passés sous silence : l’enquête montre comment un médicament peut être rapidement commercialisé avant même que son efficacité ne soit avérée. Avec un seul credo : faire toujours plus de profits.
Cette enquête internationale s’appuiera notamment sur le lancement de trois médicaments qui ont fait l’objet de gros scandales pharmaceutiques: le Vioxx, qui a causé entre 20 et 40 000 morts aux Etats-Unis, le Victrelis et le Gardasil."

Jérôme Lamorère a été victime d'un accident de voiture à l'âge de 19 ans. Après deux jours de coma, lors de son réveil à l'hôpital, un chirurgien lui annonce qu'il va amputer sa jambe. La vie de Jérôme bascule, il refuse le diagnostic et il refuse de devenir un handicapé. Le chirurgien accepte de tenter de sauver sa jambe. Après 39 opérations en cinq ans et de longues semaines de rééducation, Jérôme remarche. De cette expérience et de ses rencontres avec d'autres blessés et surtout avec des amputés, Jérôme décide de devenir orthoprothésiste. Mais la douleur physique ne l'a jamais quitté. Il a demandé en 2013 à se faire amputer pour commencer enfin une vie normale sur une jambe.

Extrait : "... Ce documentaire souhaite porter un regard sur une réalité dure et dérangeante, celle de la maladie mentale des détenus, des formes qu'elles peuvent prendre, de la manière dont l'administration pénitentiaire la gère et dont le corps médical la soigne...."

Note d'auteur : Véritable superproduction documentaire, ce film vous invite à un voyage fantastique aux sources de la vie, dans l'organisme humain, pour y assister comme vous ne l'avez jamais vu, au miracle de la vie.

Extrait site ADAV : " Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour, ces cinq petits bouts d’homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement."

"Philippe, Hervé, Edgar et Anthony vivent avec des idées bizarres et désagréables. Ils ont peur de la mort, peur de perdre un papier important, peur de causer du tort à leurs proches. Pour supporter ces idées obsédantes qui chaque jour les envahissent, ils font des rituels, des gestes répétitifs sensés conjurer le mauvais sort. "Mon ennemi intérieur" permet de suivre pendant 6 mois, la lutte que mènent Philippe, Hervé, Edgar et Anthony, contre les TOC (Troubles Obsessionnels et Compulsifs). Nos personnages voient leur psychiatre, attaquent la maladie par des exercices de thérapie comportementale, s'en sortent, rechutent, se découragent et s'entraident dans ce combat étonnant qu'ils mènent contre eux-mêmes."

Au sortir d’une amputation du larynx, un homme, Joël Perrotte, a choisi d’accompagner son mutisme en se terrant dans le sous-sol de sa maison. C’est le récit de ce retrait hors du monde, puis de sa remontée à la surface, qu’il raconte par le détail, face à l’écran, d’une voix étrangère, mécanique, qu’il lui a fallu d’abord dompter, et reconnaître comme la sienne désormais.

"Avec son pied gauche,Christy Brown apprend à peindre,écrire et essentiellement communiquer.Né dans une famille pauvre irlandaise de Dublin (son père était maçon), Christy est atteint de paralysie spasmodique. Nous le suivons depuis son enfance,jusqu'à sa rencontre avec une jeune infirmière à l'âge de quarante ans."

A quoi sert un hôpital qui n'opère plus ses patients ? Cette question, les habitants de 50 villes de France se la posent depuis bientôt trois ans. En juillet 2010, le ministère de la santé a estimé qu'à moins de 1000 patients par an, un bloc opératoire n'est ni rentable ni suffisamment sécurisé pour le patient car une équipe chirurgicale qui ne pratique pas tous les jours, perd la main. Quelques services de CHU sont concernés mais la plupart des centres hospitaliers visés sont ceux des villes moyennes, préfecture et sous-préfecture, situées dans des départements ruraux. Ils nous démontrent que leurs blocs opératoires ne doivent pas fermer.

Note d'auteur : Oscar, garçon de dix ans séjourne à l'hôpital des enfants. Ni les médecins ni ses parents n'osent lui dire la vérité sur sa maladie. Seule Rose, femme à l'air bougon, venue livrer ses pizzas, communique avec lui sans détours.

"Quatre courts métrages qui s'inscrivent dans un projet de lutte contre les discriminations..."

Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens… Bref, toute la crème du handicap. Ensemble, ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre. "Patients" est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul.

2 films

1. Déchiffrer la conscience, voyage dans l'étoffe de nos pensées :
Peu à peu, grâce à l'imagerie cérébrale, les scientifiques parviennent à dessiner les contours de notre conscience.
Celle-ci démarre dès les premiers instants de la vie par un amas de sensations : comme les adultes, les bébés perçoivent ce qui les entoure, avec juste un peu plus de lenteur. Puis, vers 2 ans, la conscience de soi s'enracine et ce récit intérieur gagne en complexité. Au fil d'une vie, il devient une "représentation de plus en plus sophistiquée du monde extérieur", comme l'explique le chercheur Stanislas Dehaene. Nourrie de souvenirs et de sensations, notre conscience se mue en une petite voix intérieure personnelle à chacun.
2. Notre intelligence dévoilée :
Splendeurs et décadence de nos méninges. Après des millénaires d’évolution, les experts l'affirment : l’intelligence humaine serait sur le déclin. Nous réagissons plus lentement que nos ancêtres et nos résultats aux tests de QI, après des décennies de hausse, plafonnent, voire baissent. Ce documentaire, seconde partie d'une exploration en deux volets du cerveau, compulse les visions et les théories de psychologues, de biologistes ou de neurologues. Quand bien même deviendrions-nous plus bêtes que l'homme de Cro-Magnon, la science fourmille d’idées pour stimuler notre matière grise. Une greffe de cellules cérébrales humaines sur des souris a ainsi décuplé leurs capacités… Le film dévoile aussi progressivement le fonctionnement de notre intelligence, le rôle des neurones, de la myéline, des astrocytes, un environnement bien plus sophistiqué et complexe que ce que mesure le QI. Comme l'explique dans le documentaire le philosophe Josef Schovanec, la créativité, en particulier, transcende notre intelligence rationnelle, et ouvre de larges horizons. Enquête dans les circonvolutions de notre cerveau.

Sommaire :

- Douleurs provoquée par les les soins, points de vue d'experts
- Prélèvements veineux
- Hypnoanalgésie aux urgences pédiatriques
- Douleur et pansement
- Sondage urinaire

Qui sont les aides-soignants ? Quelle image ont d’elles et d’eux ceux qui s’apprêtent à exercer ce métier ? Et les patients ? Et les familles ? Et les soignants eux-mêmes ? Les médecins par exemple ? Travailler aujourd’hui dans un EHPAD n’est en effet pas rien : il ne suffit pas de connaître les bons gestes, encore faut-il savoir les administrer en prenant soin de l’autre. Ce film retrace une saison de la vie de l’EHPAD "Emilie de Rodat" à Rueil-Malmaison. Témoignages et confidences s’y répondent à la première personne pour dessiner de l’intérieur cette philosophie du "care" qui bouleverse autant les règles de l’attention à l’autre que la façon dont les professionnels du soin peuvent désormais grâce à elle se réapproprier le sens et l’intérêt de leur propre métier.

Victime d'un locked-in syndrom, Michel S. vit depuis trois ans dans une institution. Il est intégralement paralysé, il a besoin de machines pour s'alimenter et respirer. Au cours des derniers mois, il a pris sa décision et demande à mourir, comme la loi Leonetti l'y autorise... mais les médecins refusent.
Le film suit les équipes médicales, la famille, le malade et le Comité d'Ethique Clinique, aux prises avec cette décision, et ceci jusqu'aux actions concrètes qui pourraient en résulter.
Le film donne une dimension humaine aux questionnements éthiques de l'euthanasie.

" Mika apprend le 5 avril 2012 qu'elle est atteinte d'une leucémie. Elle a six ans. L'enfant, la maman, le papa et le médecin, nous content le long parcours vers la guérison… Un carnet de bord coloré, singulier, plein d'humour et de poésie..."

"En croisant les itinéraires de femmes victimes du DES (distilbène) avec la parole des médecins, des représentants des pouvoirs publics et des laboratoires, ce film se propose de comprendre la mécanique qui mène de l'erreur médicale d'hier au déni d'aujourd'hui.
Une histoire de pensée dominante, d'intérêts économiques, de pouvoirs des mandarins, de solidarité de corps, de culpabilité aussi...
Une enquête en France, en Belgique, en Allemagne, aux États-Unis..."

" "Un entretien avec François Bourdillon". François Bourdillon nous décrit avec enthousiasme la création récente de Santé publique France, organisme moderne regroupant les différentes agences qui contribuaient de façon indépendante à la notion de santé publique. Prévention, promotion de la santé, bien-être et qualité de vie sont les missions de cet organisme. Créer de la connaissance, agir, anticiper les situations sanitaires exceptionnelles sont les déterminants de Santé publique France. Devant l'importance sanitaire des problèmes de santé mentale, le docteur Bourdillon nous décrit l'ensemble des dispositifs actuellement mis en place, ainsi que les modalités d'évaluation, nécessaires aux orientations et choix politiques. Dans cette perspective, la psychiatrie devient un partenaire avec une dimension de psychiatrie sociale, redynamisant et modernisant la notion de secteur. Il souligne en conclusion que, depuis trente ans, l'axe politique était donné aux soins. Désormais, une politique de santé publique devra permettre la mise en avant de la notion de prévention."

""Un entretien avec le professeur Singer". La prise en charge des schizophrénies comprend un important volet de réinsertion sociale… Le professeur Singer a créé le premier Centre d'aide par le travail à recevoir des schizophrènes et résume les étapes et difficultés inhérentes à cette démarche…"

"Depuis quelques années en France, les médecins se préoc­cu­pent de la douleur, et les col­lo­ques se mul­ti­plient sur ce sujet, longtemps dédaigné. Les atti­tudes, les men­tal­ités changent, mais il y a plusieurs types de douleurs et cer­taines résis­tent à tous les traite­ments. C’est la réal­ité humaine, psy­chologique, de la douleur que le film de Car­o­line Philib­ert entend mon­trer : d’une part cette souf­france innom­ma­ble du patient, d’autre part les peurs et le déni qu’elle provoque dans l’entourage, qu’il soit famil­ial, médi­cal ou professionnel. "

"La vaccination peut-elle s'avérer dangereuse? Suite à l’augmentation des cas d’autisme et autres désordres immunitaires chez certaines personnes particulièrement vulnérables, plusieurs spécialistes reconnus remettent en question la sécurité de la vaccination à grande échelle. En dépit de l’importance de ces effets secondaires, les compagnies pharmaceutiques, la profession médicale et les autorités gouvernementales continuent de jouer à l’autruche, refusant d’y voir un problème sérieux. Au Québec, aux États-Unis et en France, comme dans la plupart des pays industrialisés, les victimes sont presque sans recours malgré la haute toxicité de substances telles que le mercure et l’aluminium, qui entrent dans la composition des vaccins. Avec ce documentaire choc, Lina B. Moreco fait la lumière sur cette inquiétante problématique de santé publique."

Note d'auteur : En 1999, l'équipe des urgences du site de Poissy réalise, sous la direction du Dr Ricardo Carbajal, une étude sur la présence des parents auprès de leur enfant lors d'un geste douloureux.

" Damon Gameau se lance dans une expérience unique : tester les effets d'une alimentation riche en sucre sur un corps en bonne santé, en consommant uniquement de la nourriture considérée comme saine et équilibrée. A travers ce voyage ludique et informatif, Damon souligne des questions problématiques sur l'industrie du sucre et s'attaque à son omniprésence sur les étagères de nos supermarchés !
Sugarland changera à tout jamais votre regard sur votre alimentation. "

"Conférence-spectacle du 6 décembre 2005… Pratique thérapeutique, l'ethnopsychiatrie tient compte du contexte culturel dans lequel évolue le trouble psychologique d'un sujet, donc l'ethnopsychiatre prend au sérieux les explications formulées à propos d'êtres magiques ou invisibles… Explications passionnées et passionnantes…"

"On dit autour de lui qu’il souffre d'obésité, c’est pour cette raison qu’il est là, dans ce centre spécialisé. Lui vit tout simplement entre rires et larmes, entre ses premiers flirts et ses copains. Il a 11 ans et se prénomme Mohamed. Son regard bleu, sa nonchalance, sa violence rentrée. Il est là pour perdre du poids, pour grandir un peu et surtout pour faire plaisir à sa maman. "Tout le poids du monde" est une plongée dans l’univers d'un adolescent, à travers le regard singulier de Cyril Mennegun. "Réaliser un film sur l’adolescence, la différence, c'est faire un film pour retourner à ma géographie intime et à ma propre adolescence..."

L’Utérus Artificiel nous plonge dans un monde où le temps passé par le bébé dans le ventre de sa mère diminue de plus en plus. Entre les fécondations in vitro et le seuil de viabilité des grands-prématurés, l’écart se réduit au fil des années...
Va-t-il un jour s’abolir ? Scientifiquement, il est possible d’envisager la gestation d’un bébé en dehors du corps d’une femme. Des recherches sont menées sur un placenta artificiel, sur un liquide amniotique de synthèse. Mais notre monde peut-il accepter de concevoir les enfants dans des couveuses hyper-technologiques, rejoignant ainsi les fantasmes les plus fous d’Aldous Huxley dans Le Meilleur des mondes? Dans quelle société souhaitons-nous vivre ? Est-ce possible, sans dommages pour l’enfant, d’interrompre la chaîne des descendances ? L’UA pose des questions profondes qui interrogent notre humanité. Dans un style visuel personnel, Marie Mandy fait le point sur les recherches les plus récentes dans le domaine de la procréation artificielle. Elle explore les enjeux biologiques, éthiques et psychologiques d’une telle (r)évolution.

Il y a trente ans, toute personne atteinte par le VIH se pensait condamnée. Aujourd’hui, de maladie mortelle, le sida s’est mué en maladie chronique et beaucoup de séropositifs ont retrouvé une existence quasi normale. Maneval, Matthias et Jean-Christophe, comme Franziska et Marie ont surmonté le "verdict de séropositivité". Entre espoir et désespoir, Ils ont vécu l’évolution de cette maladie. À l’aube de la quatrième décennie du sida, Maneval tente de dresser un état des lieux à travers différentes rencontres qui vont témoigner du moment charnière que la maladie connaît actuellement. Il est en effet possible d’entrevoir la fin de cette épidémie, à condition que la prévention reste la priorité. De Paris à Berlin où la parole est la plus libérée, en passant par Pointe à Pitre dont la situation renvoie au début des années sida, cet état des lieux va nous amener à rencontrer d’autres séropositifs vivants et émouvants qui ont une attitude responsable vis-à-vis du virus et se battent pour informer et donner de l’espoir par leurs exemples. Des associations et bénévoles anonymes qui luttent contre la discrimination et maintiennent en alerte la vigilance. Des professionnels de la santé qui témoignent de leurs expériences auprès des personnes séropositives et des avancées significatives de la lutte contre l’épidémie. Un kaléidoscope moderne qui oscille entre optimisme et vigilance. Car, si les progrès médicaux et la prévention permettent un certain optimisme, le sida continue de tuer.

Portrait-témoignage d'Irène, souffrant de schizophrénie depuis 20 ans, "Les Voix de ma soeur" prend la forme d’un journal intime à plusieurs voix : - celle d'une patiente, décrivant avec lucidité sa pathologie, - celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni, - celles de ses soignants de l'hôpital Saine Anne à Paris.

Je la tutoie depuis longtemps cette maladie, cette saloperie. J'en ai rencontré des gens malades. Tous en avons gardé des taches, indélébiles, violentes, vaches, raides. Raides comme le monde, vaches comme la vie. J'en ai eu, j'en ai lu des témoignages… Combien d'enfants, d'épouses, d'époux de parents ont souffert de la maladie de l'autre, de celui qu'on aime ou qu'on a aimé, perdu ou retrouvé… Mais resteront les stigmates, tatoués à vie… Un voyage intime au pays de l’alcoolisme, dans les dédales de cette maladie.

"Ce film est le récit d'une rencontre, au cœur de l'Amazonie au Xingu : celle de la médecine scientifique d'une part, et celles des soins du corps et de l'âme que prodiguent les Pajès, sorciers ou chamanes indiens, d'autre part. Cette rencontre de deux modes de connaissance, de deux pratiques médicales, de deux approches de l'individu et de son rapport au monde sont au centre de ce film. Sur le mode de l'échange, nous analysons la façon dont les sorciers indiens pratiquent les maladies des Blancs, mais aussi comment les médecins blancs sont confrontés à un phénomène à leurs yeux surnaturel : les cérémonies traditionnelles de guérison - les paléjances - au cours desquelles le patient est traité. Par le biais d'une pratique médicale, c'est véritablement deux visions du monde qui se retrouvent face à face."

"La pratique du yoga pendant la grossesse est bonne pour le corps,l'esprit et le bébé. Il aide à tonifier le corps pendant les changements liés à la grossesse et prépare la mère à l'accouchement grâce à une respiration contrôlée,des exercices et de la relaxation.
Zoé Miku est professeur de yoga, diplômée de l'Université Villeret en Suisse.
Elle a elle-même composé cette série d'exercices pendant sa grossesse."

"La pratique du yoga pendant la grossesse est bonne pour le corps,l'esprit et le bébé. Il aide à tonifier le corps pendant les changements liés à la grossesse et prépare la mère à l'accouchement grâce à une respiration contrôlée,des exercices et de la relaxation.
Zoé Miku est professeur de yoga, diplômée de l'Université Villeret en Suisse.
Elle a elle-même composé cette série d'exercices pendant sa grossesse."

"Un programme accessible à toutes pour rester en forme à chaque étape de votre grossesse !
Des pratiques pour des muscles plus souples et forts, une respiration régulière et une meilleure conscience corporelle, indispensable pour favoriser le bon déroulement de l’accouchement et faciliter la récupération postnatale.
Vous trouverez également un chapitre anatomie pour comprendre les changements physiologiques à considérer dans la pratique du Yoga au cours de cette période particulière."